Maëlle Coulange a découvert la calligraphie en 1996. Les années passant, elle a eu envie de développer et de partager cette passion, et elle a à son tour proposé des démonstrations et des initiations.

En 2010, Maëlle a commencé à animer des ateliers pédagogiques dans les établissements scolaires, les médiathèques et les MJC. La calligraphie est liée à son parcours universitaire, puisqu'après une licence de Lettres Modernes à Valence, elle a effectué un Master de Sciences du Langage en géolinguistique et patrimoine régional à Grenoble. Puis elle a obtenu un Master de Littérature Médiévale au sein du Centre de Recherches sur l'Imaginaire de Grenoble, sous la direction du médiéviste renommé Philippe Walter.


© V. Allard


La linguistique et la littérature, auxquelles il faut rajouter sa passion pour le Moyen Age, s'expriment à la fois à travers la pratique de la calligraphie et celle de la musique : la calligraphie a amené Maëlle à faire des recherches sur les écritures historiques, l'évolution des styles et du matériel, des supports et des outils. Elle écrit dans plusieurs langues et dialectes (occitan médiéval et moderne, ancien français, breton, arabe, persan, etc...).

Depuis fin 2018, elle se passionne également pour la reproduction de rosaces sculptées en parchemin, copiées sur des instruments des XVI, XVIIe et XVIIIe siècles occidentaux (luths, guiternes, théorbes, guitares baroques, colasciones, etc.), ainsi que pour l'enluminure classique ottomane (les tezhip ornés d'or, que l'on pourrait associer aux mandalas).
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© A. Dupont


Maëlle est également est une multi-instrumentiste autodidacte. Elle découvre les instruments à cordes pincées à l'âge de 17 ans, et étudie les musiques traditionnelles de France et d'Irlande auprès de Jean Banwarth à Grenoble. Elle rencontre Henri Agnel en Provence, avec qui elle étudie les musiques modales anciennes et orientales, les rythmes et l'improvisation.

En 2017, elle bénéficie d'une bourse de compagnonnage attribuée par l'ADAMI et la FAMDT, qui lui permet de s'initier à la musique persane auprès de la musicienne Shadi Fathi, à Marseille. Elle a également participé à plusieurs masterclasses en Espagne avec le multi-instrumentiste Efrén López, ainsi qu'au festival Labyrinth Catalunya.


© C. de Pasquale


Elle compte également parmis ses inspirations des musiciens comme Yurdal Tokcan (Tuquie, oud), Zeynel Demirtas (Tuquie, oud), Nada Mahmoud (Tunisie, oud), Waed Bouhassoun (Syrie, oud), Hassan Abdelrahman (Syrie, oud), Khaled Aljaramani (Syrie, oud), Yasamin Shahhosseini (Iran, oud), Hossein Alizadeh (Iran, târ), et de nombreux autres...

Maëlle a joué dans divers ensembles de musiques traditionnelles, médiévales, ou dans des créations comme le conte oriental SIRAAB à Paris (photo ci-contre). De 2014 à 2017, elle joue dans le groupe de musique irlandaise Elven avec qui elle anime bals et concerts.

Aujourd'hui, elle se consacre pleinement à ISHTAR, un duo de musiques de la Méditerranée orientale, créé avec Maëlle Duchemin (harpe à leviers, chant), qui mêle des compositions et des mélodies traditionnelles aux influences diverses.


© T. Pinto / M. Jeliazkova




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